mercredi 16 mars 2016

"Tu veux faire quoi plus tard?"

Coucou les choux!

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler un peu de moi. Donc, si ma vie perso ne vous intéresse pas, ce qui est votre droit, fuyez dès maintenant! Comme je n'ai pas réellement le temps de préparer des articles de qualité en ce moment, mais que je n'ai pas non plus envie de laisser mon blog sur la touche, je vais vous expliquer un petit peu la raison de mon manque d'investissement sur les réseaux sociaux. Je prépare en vérité un concours pour une célèbre école de journalisme. Qui dit célèbre dit très sélectif: je ne sais pas combien nous serons à tenter ce concours la semaine prochaine mais il n'y aura qu'une trentaine d'admis pour ce master. Il faut donc que je sois vraiment au top!

Mais reprenons depuis le début, pour les personnes qui me suivent sans me connaitre dans la vraie vie.

Vous connaissez cette fameuse question question qu'on vous pose alors même que vous venez d'apprendre à aligner une phrase? "Alors, tu vas faire quoi comme métier ma petite?" Mais j'en sais rien moi, j'ai 3 ans me pose pas des questions comme ça! En tout cas mes parents m'ont dit que j'ai répondu bergère. Mouais. Bof. Mignon mais pas très glamour.


J'ai bien essayé de répondre chanteuse. Je chante depuis toute petite, ça, mes parents ne peuvent que le confirmer, mais ils m'ont direct mis un stop à ce niveau la. Clairement, mes parents sont des gens ultra pragmatiques, absolument pas artistiques, pour qui tout ce qui gravite autour de la musique n'est pas un métier. Même si parfois je regrette qu'ils ne m'aient pas poussé dans ce domaine, je les comprend d'une certaine manière.

La réaction de mes parents au mot "chanteuse".
Arrivée au collège. j'ai découvert ma passion (et mon talent, aux dires de certains professeurs) pour l'écriture. C'est là que le projet de devenir journaliste, plus précisément reporter, a germé dans ma tête. A l'époque, je voulais faire un métier risqué, dans le domaine militaire, mais je me sentais trop faible pour faire l'armée et je n'avais pas le profil scientifique nécessaire pour être médecin militaire. Je me suis donc mis en tête devenir reporter en zone de conflits.


Comment me suis-je retrouvé, après le bac, à candidater en fac de droit? Honnêtement, moi même je ne comprend pas. Les écoles de journalisme privées me semblaient trop onéreuses. J'avais tenté en terminale le concours de Sciences Po sans succès, j'ai dû me dire que la fac de droit était le cursus dont l'enseignement se rapprochait le plus de ce que j'avais visé. Tous mes proches m'encourageaient, le droit étant soit disant une voie royale qui devait m'assurer un bon métier bien payé et un avenir stable. Je dois avouer aussi que cette voie me rassurait car mon petit ami de l'époque se dirigeait lui aussi en droit dans la même fac que moi. Je n'avais donc pas à avoir peur de me retrouver toute seule et je voulais qu'on se soutienne dans ce projet commun.

Je suis un peu Elle Woods en brune.
Manque de bol, mon petit ami m'a quittée 2 mois après la rentrée et tout mes copains se sont réorientés. C'est quand je me suis retrouvée réellement toute seule, quand j'ai redoublé ma 2e année parce que je n'allais plus en cours tellement la fac me déprimait, que je me suis dit "mais qu'est-ce que je fous ici sérieux?".


Grâce à une nouvelle rencontre (big up à mon chéri actuel), j'ai pu passer ce cap de déprime et je me suis ressaisi. Comme il s'avère en fin de compte que les métiers sur lesquels débouchent les études de droit sont vachement limités et ne m’intéressent pas du tout, j'ai décidé de me réorienter après avoir validé ma licence de droit, histoire de ne pas me retrouver sur la paille sans diplôme.

"At last, I see the light!"
Je sais aujourd'hui que le métier de journaliste est vraiment fait pour moi. J'ai besoin de m'exprimer, d'apprendre des choses au quotidien, je suis incapable de me taire quand j'ai un avis et je ne me vois absolument pas dans un job "classique": mon expérience comme caissière pendant 1 an m'en a définitivement convaincue... J'ai du renoncer à beaucoup de mes rêves, mais je ne veux pas abandonner cette fois et je me sens tout près du but. Alors je vais y aller à fond!



Si je le pouvais, je reviendrais un an ou deux en arrière et je dirais à cette fille qui pleure toute seule de ne pas baisser les bras. On ne sait jamais ce qui va se passer dans nos vies. Parfois, on a l'impression que tout va mal et qu'on ne peut rien faire pour améliorer son sort. Si vous êtes dans ce cas en ce moment, s'il vous plait, souvenez vous que quelqu'un croit en vous et qu'au moment ou vous vous y attendez le moins, il peut arriver quelque chose dans votre vie qui va tout changer. Même si certains essaient de vous faire croire le contraire, vous avez un talent qui ne demande qu'a être découvert. Battez vous, et prouvez à cette petite voix dans votre tête que vous pouvez y arriver!

Plein de bisous, souhaitez moi bonne chance!



mercredi 9 mars 2016

Okonomiyaki

Coucou les choux!

Aujourd'hui c'est le retour de la recette, et pas n'importe laquelle! Grâce à moi vous allez pouvoir réaliser très facilement de l'okonomiyaki. L'okonomiyaki est une sorte de pancake japonais généralement à base d'oeufs et de chou blanc. C'est l'un des plats les plus emblématiques du Japon et pourtant très peu de restaurants en proposent en France. C'est d'ailleurs le plat qui manque le plus à ma maman depuis notre retour du Japon. Le principal problème de cette recette est que les ingrédients ne sont pas facilement trouvables en France. J'ai fait avec ce qui me parait le plus indispensable selon moi car je n'ai pas trop de place pour stocker n'aime pas acheter trop de choses si ce n'est pour un usage régulier. C'est donc une recette plutôt personnelle et un peu occidentalisée que je vous livre. Pour déguster un okonomiyaki authentique je pense qu'il vous faut partir au Japon! Je vous conseille toute fois de vous rendre dans une épicerie japonaise ou de commander sur internet pour vous procurer tout ce dont vous avez besoin pour faire un okonomiyaki digne de ce nom. Certains ingrédients rares comme la bonite me semblent en effet absolument indispensables! Autrement, si vous suivez mes conseils, vous verrez que vous pouvez réaliser cette recette rapidement et les doigts dans le nez!


Pour 2 okonomiyakis basiques:
- 100g de farine
- 50g de maizena
- 2 oeufs
- 15 cL de bouillon dashi (vous pouvez le remplacer par de l'eau salée)
- 1 ou 2 cm de gingembre frais
- 1 cuillère à soupe de mirin
- une tige d'oignon nouveau
- un quart de choudou (un chou blanc occidental conviendra aussi mais sera plus croquant)
- de la sauce bulldog (parfois appelé "sauce pour tonkatsu")
- des flocons de bonite séchée ("katsuoboshi")


C'est parti mon kiki!

  • Dans un saladier, mélangez la farine, la maizena et les œufs jusqu'à obtenir un mélange homogène. Méfiez vous des grumeaux!
  • Ajoutez le bouillon et le mirin et fouettez énergiquement, comme vous le feriez pour un pancake.
  • Émincez finement voire râpez le chou (avec une machine si vous en possédez!). Émincez également l'oignon nouveau, et râpez le gingembre. Incorporez tout ça à la pâte et mélangez.
  • Faites chauffer à feu moyen une grande poêle graissée avec un peu d'huile.
  • Versez la moitié de l'appareil pour former le premier okonomiyaki. Étalez-bien: s'il est trop épais il risque de ne pas cuire correctement.
  • Couvrez la poêle et laissez cuire 5 minutes.
  • Les bords ont l'air cuits? Si c'est le cas vous pouvez retourner délicatement votre okonomiyaki pour faire cuire l'autre face 5 minutes également, toujours à couvert pour une cuisson plus efficace.
  • Dressez l'okonomiyaki sur une assiette. Couvrez le de sauce puis saupoudrez de bonite séchée.
  • Répétez l'opération avec l'autre moitié de l'appareil.
  • Servez bien chaud, tant que les flocons "dansent" encore, pourquoi pas avec une bière japonaise!

Vous pouvez mettre beaucoup plus de sauce et de bonite si vous voulez. ;)

Une fois que vous aurez maîtrisé cette recette, n'hésitez pas à apporter votre touche personnelle pour la rendre encore plus délicieuse! A ces ingrédients de base, vous pouvez aussi ajouter de la poitrine de porc, des fruits de mer, du poireau mais aussi de la mayonnaise, des paillettes d'algue nori et du gingembre mariné pour le topping. Et vous avez vous déjà goûté à l'okonomiyaki? 

Plein de bisous! ♥

mardi 1 mars 2016

Dans ma playlist: ANTI - Rihanna

Coucou les choux!

Rihanna est enfin de retour ! Après avoir été plusieurs fois repoussé, ANTI est finalement disponible à l'écoute depuis le 27 janvier 2016. Cette véritable working girl en est à présent à son 8e album depuis ses débuts en 2005. 

Je suis partagée concernant Rihanna... je pense qu'elle est capable du meilleur comme du pire. Dans tous les cas, le rythme effréné de parution de ses albums la dessert très clairement selon moi: jusqu'à Unapologetic on avait droit à un album par an, comme par hasard toujours en novembre, avant les fêtes (si c'est pas de la musique commerciale ça) et la qualité n'a pas toujours été au rendez-vous pour moi. Toute fois, j'ai toujours eu quelques bonnes surprises avec Riri. Rated R reste un de mes albums fétiches et le succès de Unapologetic, après cette horreur de Talk That Talk (désolée pour les fans mais cet album s'apparente à un caca d'oiseau pour moi...), m'a montré qu'elle sait rebondir. De plus, Bitch Better Have My Money, l'un des 3 singles promotionnels sortis entre temps, est vraiment le feu! Ajoutons à ça les mystérieuses vidéos ANTIdiaRY qui m'ont beaucoup intriguée. J'étais donc très confiante quant à cet album qui, pour une fois, a bien mijoté maintenant quelques années.


Ca commence vraiment bien avec Consideration, avec SZA en featuring. Ce titre représente bien la volonté de Rihanna de proposer un son R&B plus sombre et alternatif. Veut elle rivaliser avec des icones du genre comme FKA Twigs ou justement SZA, qui prennent de plus en plus d'importance sur la scene hip-hop? L'interlude James Joint et Kiss It Better, qui suivent cette ouverture, ne sont pas trop mal bien que pas transcendants à mon sens.

C'est lorsque j'ai écouté Work, 4e titre de l'album mais surtout lead single, que j'ai senti que les choses n'allaient pas être aussi simples. Malgré une petite influence caribéenne agréable, ce titre me semble plat, agaçant et banal. Il n'y a aucune prise de risque sur cette chanson ou Rihanna se contente de marmonner quelques clichés entre deux avalanches de "workworkworkworkwork". Drake ne parvient malheureusement pas à élever le niveau. Très mauvais choix de single selon moi. Et où est l’intérêt de proposer deux clips en un si aucun des deux ne montre un minimum d'originalité? 


Une partie de cet album s'avère, à ma grande déception, présenter les mêmes défauts que Work. Peu de prises de risques vocales, des paroles impersonnelles, un manque flagrant de réelle mélodie et une répétitivité agaçante, auxquels viennent s'ajouter une production parfois un peu lourde et une atmosphère globale dark qui semble presque forcée. Même si quelques titres parviennent à tirer un peu leur épingle du jeu (Desperado, Needed Me ou Same Ol' Mistakes... Ah, c'est une reprise de Tame Impala? Autant pour moi, dommage...),  on est loin d'un Rated R ou Rihanna semblait réellement livrer son côté sombre sans filtre.

Never Ending annonce la seconde partie de l'album, plus traditionnelle. Ce morceau, entièrement acoustique et très pop, est complètement à l'opposé des titres précédents! On a enfin droit a des paroles qui racontent une histoire et à une voix sans vocodeur. Je regrette cependant une fois de plus le manque d'investissement vocal et l'incohérence de ce morceau par rapport au projet de ANTI.

Les trois derniers titres sauvent l'album du désastre. Love On The Brain propose un délicieux R&B rétro à la R Kelly et permet enfin à Riri de se lacher. L'interprétation est au top, la performance vocale est là, que demander de plus? Higher est dans la même veine, avec de véritables envolées lyriques qui ne pourront pas vous laisser indifférents. Quel dommage qu'il soit si court! Enfin, Close To You, qui n'est pas sans rappeler Stay de son précédent album, conclut l'album sur une note plus calme avec une ballade piano /cordes appréciable. 

La version deluxe propose 3 titres supplémentaires. Goodnight Gotham constitue une courte transition vers les deux titres suivants qui relèvent plus de la première partie de l'album que de sa fin. Pose me rappelle un peu Bitch Better Have My Money avec son univers gangsta, mais Rihanna ne se contente au final que de s'égosiller pour pas grand chose. Quant à Sex With Me, une énième chanson sur le sexe qui ne surprendra pas grand monde. La version deluxe n'est donc pas indispensable.


Conclusion mitigée pour le 8e album de la belle barbadienne. Certaines chansons m'ont vraiment plu, d'autres m'ont hérissé les poils de dégoût auditif.  Comme souvent avec Rihanna, il y a beaucoup trop de producteurs et compositeurs mobilisés ce qui entraîne fatalement un ensemble peu personnel et parfois lassant. J'espère que son équipe ne fera pas à nouveau d'erreur pour le choix des prochains singles... Je donne à ANTI la moyenne car j'apprécie sa démarche de proposer un contenu différent et moins pop. Même si ce n'est pas toujours une réussite, Rihanna peut se vanter d'avoir essayé de sortir de sa zone de confort en surprenant  le public. ANTI réussit en cela sa visée principale: être un ANTI-album.

J'adore: Higher. J'aurais pu continuer à pleurer d'émotion si la chanson n'était pas aussi courte.
J'aime moins: Work et Woo. Insupportables par leur répétitivité.

Ma note: ♥♥♥

Avez vous écouté ANTI? Si oui, avez vous comme moi été décu?

Plein de bisous. ♥